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Nous arrivons ensuite à une rivière où sont massés quelques dizaines d'hippopotames. L'eau courante de la rivière élimine heureusement les fèces des pachydermes et l'air est cette fois-ci respirable. Peu d'oiseaux dans le secteur si ce n'est quelques perroquets bruns que j'aperçois dans les arbres de l'autre côté de la rivière. Nous quittons les hippos pour observer un crocodile lointain. Plus loin c'est un couple de chacal à chabraque qui dévore une demi carcasse d'impala probablement tuée par une lionne qui se repose quelques centaines de mètres plus loin. Après quelques chacals et eurocéphales supplémentaires, nous découvrons une nouvelle troupe d'hippopotames et 3 crocodiles en pleine sieste. Peu d'oiseaux en vue si ce n'est 2 hirondelles à longs brins. Nous reprenons le chemin inverse pour croiser plusieurs dik-diks et de nombreux impalas.
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Grâce à la radio, notre guide apprend qu'une famille de léopards a été localisée à une dizaine de kilomètres. Nous nous y rendons, non sans un petit arrêt sur un pont sous lequel passent des hirondelles striées et surtout plusieurs martinets cafres bien visibles par dessus. Cela change des oiseaux observés à grande distance à la longue-vue le long des falaises de Monfragüe en Espagne. L'arbre où se reposent les léopards est facilement repérable car une quinzaine de véhicules sont stationnés sur la piste située à une centaine de mètres. Nous entr'apercevons 2 individus vautrés sur de grosses branches et qui se déplacent quand ils sont trop dérangés par les mouches. Après une demi-heure d'observation nous repartons sur nos pas pour entrevoir au lointain une petite famille de guépards qui disparaîtra rapidement dans la savane arborée.
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Nous retrouvons les touristes à l'aire de pique-nique au beau milieu des mangoustes naines, des damans des arbres, des moineaux swahilis et roux, des républicains d'Arnaud, d'un gobemouche et des gonoleks ardoisés.
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Après cette pause piquenique fort sympathique, nous repartons dans une vaste zone de savane sèche. La chaleur est importante et les animaux semblent également faire la sieste dans les hautes herbes. Peu de mammifères sont visibles hormis un daman des rochers et un redunca d'Abyssinie. Seuls quelques oiseaux comme un adulte et un jeune guêpiers nains, un gravelot à triple collier intrigué par un gros insecte rouge, de nombreux eurocéphales de Rüppell — espèce très commune dans la savane—, un nouveau coucal à sourcils blancs, un gobemouche argenté toujours aussi prompt à disparaître au moment de déclencher, un héron cendré au milieu d'une troupe de gardebœufs, quelques inséparables de Fischer, un alecto à bec rouge juvénile, un busard cendré en chasse, le couvrit à double collier, les cisticoles roussâtre et striée, l'alouette à nuque rousse, le craterope de Sharpe, la pie-grièche à dos gris, le rollier à longs brins, l'acrobate à dos roux et l'alecto à tête blanche nous accompagneront durant ces heures chaudes. Une bécassine probablement des marais sera un des rares oiseaux d'eau de la virée. Sur le chemin du retour nous rencontrons une petite troupe d'éléphants et un petit groupe de marabouts d'Afrique en dortoir au sommet d'un arbre. À l'arrivée au campement, un autour juvénile nous observe par le toit ouvrant du 4x4.
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