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Nous pénétrons ensuite dans une partie plus boisée où nous croisons un coucou didric en plein chant, un francolin à cou gris (endémique de Tanzanie), un couple de grues royales, un héron mélanocéphale et quelques éléphants dissimulés au milieu des arbres.
Nous arrivons ensuite au bord d'un lac où est présente une petite troupe de flamants roses assez distants. Les veuves sont présentes et en pleine parade en plumage nuptial. Superbe ! Quelques oiseaux d'eau comme l'ouette d'Égypte, le canard du Cap et la cigogne d'Abdim viennent se reposer au bord de l'eau. D'autres comme le chevalier stagnatile, le combattant varié, l'échasse blanche et le rare gravelot — trop loin pour la photo — cherchent plutôt leur nourriture.
Nous découvrons ensuite nos premiers lions couchés au pied d'un arbre encerclé de 4x4. Nous traversons ensuite une zone de savane arborée où j'observe un fauconnet d'Afrique, un groupe d'étourneaux caronculés en plumage nuptial et un ganga à face noire. Après avoir croisé un messager sagittaire, nous nous rendons à un autre site où toute une famille de lionnes et de lionceaux se prélasse. Au-dessus d'une lionne couchée sur une branche, je note plusieurs histurgopses à queue rouge, également endémiques de Tanzanie. Quelques centaines de mètres plus loin, ce sont 3 guépards haletants qui sont couchés dans la haute herbe. La hauteur de l'herbe sera d'ailleurs le "problème" majeur de ce voyage puisqu'elle nous empêchera de découvrir les fauves au repos qui deviennent totalement invisibles.
Nous quittons ce secteur très intéressants non sans observer un messager secrétaire sur son nid. Dans la partie forestière, nous découvrons nos premiers dik diks et surtout les seuls steenboks du voyage. Au fil de la piste sont observés quelques aigles ravisseurs, un pic de Nubie et les premiers inséparables de Fischer toujours prompts à s'envoler bruyamment. Dans la partie savane, entre les quelques averses violents qui transforment immédiatement la piste en un bourbier glissant, nous croisons notre première hyène tachetée et à nouveau une outarde kori très proche.
C'est non sans un certain soulagement que nous retrouvons la route menant au Serengeti. Après un court arrêt à l'entrée, nous sillonnons plus rapidement le parc pour nous rendre à notre lodge situé à 70 km, mais juste en dehors du parc. Ceci nous obligera normalement à quitter le parc à 18h00 (ce qui est en fait dommage et incompréhensif pour les touristes car c'est dans la dernière heure de la journée que les animaux reprennent leurs activités !). Il vaut mieux prendre un lodge à l'intérieur des parcs mais ceux-ci sont évidemment plus chers :-(( Durant le trajet, nous observons quelques éléphants, une outarde à ventre noir, un couple de crécerelle aux yeux blancs, une lionne cachée dans les rochers, le tout premier alecto à tête blanche, un couple d'élanion blanc et une pie-grièche à dos gris
Arrivés à un hippopool où se prélassent dans la vase et leurs propres déjections une bande d'une quinzaine d'hippopotames, j'observe un gobemouche argenté, un rollier à longs brins, un couple d'eurocéphale de Rüppell et 2 bec-ouverts perchés en haut d'un arbre envahi par les garde-bœufs. L'absence totale des grands échassiers — héron goliath, jabiru, ombrette, spatule d'Afrique,... — sera une grosse déception de ce voyage. Nous arrivons en fin de journée à notre loge et essuyions un orage durant la première partie de la nuit. Ce sera la dernière pluie du séjour.
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